Batho touchée coulée
Nous savons que le turn over (alternance sympathique dixit Raffarin) instauré entre la droite et la gauche est à chaque fois l'occasion de placer les « copains » aux bons postes pour servir « sa » politique. Normal 1er non seulement ne déroge pas à la règle mais comme tous les élus de gauches l'applique à 200 %. Outre le non changement de politique (on voit bien que Normal 1er applique la politique de Sarko) une des conséquences de ces pratiques c'est que parfois des personnes totalement incompétentes pour le poste qu'elles occupent sont nommées et que cela se voit... Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie m'a bien amusé lors de son passage sur Canal +...
Il y a la purge
Préfets, policiers, directeurs culturels... Les proches de l'ancien président sont priés de laisser la place. Les « maisons » impactés sont nombreuses on notera entre autres :
L’institut du Monde arabe.
L’audiovisuel
Centre des monuments nationaux
La direction des patrimoines
Les maisons de la culture
Les centres dramatiques et chorégraphiques
Le Festival d'Avignon
La Caisse des dépôts.
Bercy : Le directeur général des Finances publiques,
L'Agence des participations de l'État,
La SNCF
Les préfets
Les procureurs
La Direction des affaires criminelles et des grâces,
Le directeur général de la police nationale
Le Directeur du renseignement intérieur
Le directeur du service de protection des hautes personnalités
Et les nominations folkloriques
Nous savons que SOS racisme, institution au service de la gauche avant d'être au service des victimes de racisme, est un tremplin politique pour ses dirigeants. Tout naturellement, Delphine Batho a été nommé ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie en mai 2012.
Le problème c'est que parfois on à l'impression qu'il n'y a personne à la barre...
Regardez cet extrait de la matinale de Canal + :
A la 29 ème minutes de la vidéo Delphine Batho apprend par la journaliste que la Commission européenne a donné l'autorisation de nourrir de nouveau les poissons d’élevage avec des farines animales.
Sa réaction : « J’avais pas vu cette autorisation ». On lui signale que cette autorisation a été publiée la veille. Réaction : « Bizarre, bizarre, oui, je vais regarder ».
TOUCHEE !
A partir de 32 minute 50 de la vidéo, interrogée sur le dossier de la loi sur la protection aux ondes, la journaliste évoque l'action de Fleur Pellerin qui a fait enterrer la loi (sous entendant sa passivité à elle ) elle lui demande : « vous étiez où ?» La ministre avec un grand sourire répond : « eh bien moi j'étais en région Rhône Alpes... » Aussitôt l'autre journaliste l’interromps : « non, lorsqu’on vous demande où vous étiez, c'est sur le dossier ! ». Voyant la ministre figée qui semble n'avoir toujours pas compris, elle lui explique la question de sa consœur : « Quand elle dit vous étiez où, c'est : on vous a pas entendue sur ce dossier ».
COULEE !
Pour meubler entre cette bataille navale, vous pourrez apprécier ce qui se dit aux abords de la 30 ème minute de la vidéo. La ministre critique sans même s'en rendre compte le système que elle et et sa famille politique nous ont imposés. Évoquant l'affaire des lasagnes au cheval, elle dit défendre la voie courte (de l'éleveur français à nos assiette) pour l'acheminement de la viande voulue par nos éleveurs. Ne sait-elle pas que c'est l'Europe, le libre échange et la mondialisation qui font que du cheval roumain via Chypre, les Pays-Bas et le Luxembourg se retrouve dans l'assiette de bœuf des Français, des Anglais, des Suédois et des Bulgares ? Cette Europe imposée de force !
Y a t-il un skipper dans le navire ?