Le péril noir
Inutile de bondir de votre siège, ce n'est pas un de mes propos illustrant je ne sais quoi mais c'est simplement le titre d'un article écrit par Par Abdelhak Najib pour le magasine Maroc Hebdo. |
Dans ce sens c'est simplement du journalisme mais certainement pas du racisme aussi ne vous fiez pas à l'accroche rédigée ainsi : « Des milliers de subsahariens clandestins au Maroc. Ils vivent de mendicité, s’adonnent au trafic de drogue et à la prostitution. Ils font l’objet de racisme et de xénophobie. Ils posent un problème humain et sécuritaire pour le pays... ». De même que ne pensez pas qu'il s'agit d'un article sur la France, on parle bien du Maroc. Vous noterez le chantage fait à l'Europe dans la dernière phrase de l'article : « Si le Maroc accepte de coopérer avec l’Union européenne pour limiter les flux migratoires, il a besoin du soutien des pays d’attraction migratoire comme la France, l’Espagne, l’Italie ou la Belgique pour stopper ce phénomène ».
Il a raison monsieur Najib ! Après tout nous sommes coupables, si nous avions le niveau de vie des pays subsahariens les habitants ne seraient pas tentés de venir chez nous et ils ne créeraient pas tous ces problèmes au Maroc. Il faut dédommager le Maroc pour tous les frais occasionnés pour la lutte contre l'immigration dont nous sommes responsables (entretien des frontières, délinquance passagère, insécurité etc...).
Je ris de voir que le Maroc subit ce que nous subissons nous depuis les années 60. Et j'espère que : De nombreuses associations subsahariennes vont maintenant crier à la « négrophobie ».
Que les subsahariens vont demander des hébergements d'urgence gratuits et la priorité au logement devant les Marocains. Mais aussi, des aides au retour, l'accès aux soins gratuits, le regroupement familial etc... J'espère que les immigrés subsahariens non musulmans vont exiger de pouvoir pratiquer leur culte librement sous peine de crier à la christianophobie et la judéophobie. J'espère que les noirs Catholiques vont exiger que du porc soit proposé aux menus des cantines scolaires afin que leur enfants ne soient pas discriminés. J'espère que des églises et des synagogues seront construites. J'espère les médias qui se risqueront a caricaturer Jésus verront leur rédaction incendiée. J'espère que les intélos s’outrageront que l'on puisse désigner des chances et des richesses pour le Maroc de « péril noir ». J'espère que les immigrés subsahariens non musulmans s'offusqueront de ne pas pouvoir déguster une « corne de gazelle » en sirotant une bière dans les rue Marocaines en période de ramadan. J'espère que les Franco-Marocains (puisqu'ils ont choisis de ne pas être seulement Français) résidant en France vont faire chaque fois que cela est nécessaire des sorties médiatiques pour dénoncer les agissements de la police raciste Marocaine. J'espère que le ministre de la justice Marocaine sera à l'origine d'un texte reconnaissant la traite négrière par les arabes. J'espère que des jours fériés seront accordés aux non musulmans. J'espère que les immigrés ne seront pas parqués dans des ghettos. J'espère qu'il y aura l'égalité des chances. J'espère que des crédits seront débloqués pour intégrer ces immigrés dans le tissus social Marocains. J'espère que la culture subsaharienne sera mise à l'honneur dans les médias, les musées, les écoles au Maroc !
Mais j’arrête de m'inquiéter pour rien et je vous laisse prendre connaissance de l'article qui sans l'égoïsme Européen n'aurait jamais été écrit... LOL
Le péril noir - Par Abdelhak Najib Source : Maroc Hebdo
Des milliers de subsahariens clandestins au Maroc. Ils vivent de mendicité, s’adonnent au trafic de drogue et à la prostitution. Ils font l’objet de racisme et de xénophobie. Ils posent un problème humain et sécuritaire pour le pays...
Dimanche 28 octobre 2012, un Nigérian a perdu brutalement la vie à l’aéroport Mohammed V à Casablanca, au moment où il s’apprétait à embarquer dans un avion à destination de Lagos. On a cru à un arrêt cardiaque. Les médecins légistes n’étaient pas du même avis. L’autopsie pratiquée sur le corps du Nigérian a révélé qu’il avait environ 1,7 kg de cocaïne dans l’estomac. Ce sont les sachets contenant la drogue qui lui ont perforé les intestins. Après un séjour au Maroc, il s’était converti en passeur de drogue, faute d’atteindre les rives sud de l’Espagne. La même semaine, la police marocaine a arrêté une Subsaharienne pour trafic de drogue.
Chemins de traverse Les traversées se font à dos de chameaux ou dans des véhicules tout terrain, à la tombée de la nuit et à l’abri des patrouilles de l’armée algérienne. Elles ont aussi lieu au niveau des plages au Nord-Ouest de l’Algérie, ou alors dans la région de Béchar. D’autres encore empruntent les sentiers mauritaniens, aux environs de Zouirate. Ou alors, tout bonnement, par avion pour ceux qui arrivent à amasser la somme nécessaire. Pour les services marocains de police, «certains se font inscrire dans des écoles privées marocaines, qu’ils fréquentent pendant deux ou trois mois, avant d’aller se perdre dans la nature».
Petits boulots Ils résident particulièrement dans des quartiers populeux dans la périphérie de Casablanca, où ils sont hébergés par des marchands de sommeil. Parfois, à plusieurs dans la même pièce, dans des habitations vétustes, voire dans des hangars, ou encore sur des terrasses. On les rencontre à Hay Hassani, El Oulfa, Hay Mohammadi, Roches Noires, l’ancienne médina, Bourgogne, Ben Jdia… Les marchands de sommeil se font payer entre 30 et 50 dhs la nuitée et par personne. Somme sur laquelle est prélevée une partie pour le Moqaddem, en guise de prix pour son silence.
Véritable casse-tête
Tour d’écrou «Mes filles sont nées au Maroc. Elles sont Marocaines. Personne n’a le droit de m’expulser. Je travaille chez des gens avec ma femme qui s’occupe de leurs enfants et on a décidé de nous installer pour de bon au Maroc». La question du droit du sol prévaut dans ce type de cas. Alors, quel sort pour ces centaines d’enfants subsahariens nés au Maroc? Pour les militants des droits de l’Homme, «ces enfants sont marocains, même s’ils n’ont pas les papiers. Aucune loi ne permet de les expulser. Ceci traduit la mauvaise gestion par les autorités marocaines du dossier des immigrés subsahariens», comme le souligne cette militante de RSF.
Droits humains La traversée vers l’autre rive de la Méditerranée devient de plus en plus impossible. La crise économique aidant, les autorités espagnoles, déjà aux prises avec le phénomène des immigrés irréguliers, en grand nombre, ont rendu hermétiques leurs frontières. Madrid a récemment durci encore davantage les mesures contre les sans-papiers.
Ethnies et cultures
Tensions entre communautés On admet mal qu’ils vivent en autarcie, selon leurs appartenances linguistiques ou ethniques. Si les ressortissants de l’Afrique de l’Ouest, comme les Sénégalais et les Camerounais, préfèrent vivre proches du centre-ville, les anglophones, eux, tels les Nigérians, choisissent les quartiers les plus populaires comme Derb Sultan, Sidi Bernoussi ou encore Sbata, pour se fondre dans la foule. Parfois, des tensions éclatent entre ces communautés et sont susceptibles de tourner au drame. Souvent pour des motifs d’ordre passionnel ou confessionnel.
Agissements inhumains |