Normal 1er au bled (La Vérité sur l’Algérie Française)

Publié le par Christophe

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Texte anonyme – Courrier des lecteurs de La voix de la Russie

Partie 1 : http://french.ruvr.ru/2012_07_13/81428491/

Partie 2 : http://french.ruvr.ru/2012_07_13/81428881/

 

 

Le 5 juillet 2012, le gouvernement algérien a commémoré son indépendance, avec forces mensonges et contre-vérités, relayées en France par la presse servile, étriquée, complice et mensongère. Auditeur fidèle de La Voix de la Russie, j’ai été effaré par un entretien d’une radio russe en Français, pourtant amie de la France. J’ai été effaré, choqué et humilié par un entretien téléphonique enregistrée par Monsieur Alexeï Grigoriev avec une certaine Leila Ettayeb, ancienne terroriste du FLN, actuellement vice-présidente du Conseil de la Nation, chambre haute du parlement algérien, dans le gouvernement d’un autre terroriste Abdelaziz Bouteflika, si prompt à venir se faire soigner dans cette France oppressive qu’il hait tant. Les propos utilisé par cette femme n’étaient qu’un chapelet de mensonges propagandistes qui nous donnait la sinistre impression d’être revenu aux années noires les plus sombres de la dictature communiste et de La Pravda. Qu’il ait pu y avoir des erreurs, voir des crimes de la part de la République jacobine dans ses colonies qui lui doivent tant, c’est un fait avéré. Cette république jacobine et laïciste n’a pas épargné son peuple, depuis Robespierre, jusqu’aux affaires des fiches et des spoliations anticléricales et sa persécution des régionalistes. Des horreurs ont donc été commises, mais ce n’est pas elle qui a déclenché cette guerre terroriste qui se poursuit aujourd’hui dans les pays livrés à l’islamisme par les ministres de Sarkozy et Hollande. Peuvent-ils dormir, avec tout le sang qu’ils ont sur les mains ?

 

Il y a eu des horreurs certes, mais faut-ils le rappeler, ce n’est pas la France qui a déclenché la guerre terroriste et lâche de 1954 provoquée par l’Internationale. Ce n’est pas elle qui a déclaré la guerre et le devoir des gouvernants républicains était de rétablir la paix et la justice, pas de soutenir la rébellion antidémocratique dont le Monde se gargarise et qui sont les pires ennemies de la démocratie et de la liberté. Le pire des crimes aurait été de laisser faire les assassins, même pour les gouvernements de gauche qui gouvernait la France depuis 1947.

 

Les propos débités par la Camarade algérienne étaient d’une telle mauvaise foi et d’une telle malhonnêteté que j’en avais mal au ventre de dégoût. Non seulement elle maniait la dialectique communiste avec dextérité, mais tout y était déni de réalité... Elle s’est d’ailleurs plus d’une fois contredite. C’est souvent ce qui arrive quand on ne dit pas la vérité. C’est ce qui m’à forcé à réagir. Bien ne que n’ayant eu aucune part à ce conflit, parce que trop jeune, je réagis par esprit de justice et d’amour de la vérité, au nom de mes compatriotes, au nom de la vérité et de la justice. « On ne doit aux morts que la vérité » disait Voltaire, et « Celui qui connait la vérité et ne gueule pas la vérité, se fait le complice des assassins et des menteurs » proclamait Charles Péguy.

Pour commencer, cette femme a délibérément humilié la France à qui elle doit tout, en occultant le rôle historique de la colonisation, refusant de se souvenir que sans la France, elle serait sans doute encore à élever des chèvres dans les cailloux du bled. Il convient donc de lui rappeler la réalité des faits historiques, même s’il faut reconnaître les erreurs de la part de colons stupides, si peu fidèles à l’idéal chrétien de la France qui ont profité de la situation pour s’enrichir quel que soit leur situation politique, de Grévy à Crémieux. Mais, ils furent peu nombreux vis à vis du peuple pied noir qui créa avec sa sueur, l’Algérie française ; l’Algérie tout simplement.

 

Et comme dans toute situation, pour bien la comprendre il faut remonter aux origines qui conditionnent tout. Ainsi il faut donc rappeler, surtout à ceux qui refusent de voir et d’entendre la vérité, que les territoires formant l’actuelle Algérie, ont été conquis en 1830 par la France mandatée par les nations européennes, au congrès de Vienne trois ans plus tôt, pour mettre un coup d’arrêt à des siècles de piraterie maritime et à libérer des milliers d’esclaves chrétiens enlevés par les barbares arabes qui vivaient sur les côtes méditerranéennes. Ces terribles barbaresques, encouragés par les turcs, écumaient la Méditerranée en quête de butin et de captifs pour alimenter les harems et les marchés aux esclaves.

La France n’a pas envahi un pays libre, la Régence d’Alger qui était une province de l’empire ottoman qui avait été conquis trois siècles plus tôt en maintenant les tribus arabes et berbères dans un demi-esclavage. C’était plus précisément « une colonie d’exploitation » dirigée par une minorité de Turcs avec le concours de notables indigènes.

 

Ce vaste territoire était quasiment totalement sauvage ; sans route, sans école, sa population soumise à la charia que les islamistes veulent à nouveau imposer avec la complicité des américains et de l’Europe. Ainsi, soutenu par la fausse monnaie et les vraies armes américaines, des pays autrefois colonisés par Rome, retournent à la barbarie. Avant la colonisation française, le peuple algérien était soigneusement maintenu dans l’analphabétisme. Dans ce vaste territoire sauvage il n’existait bien entendu aucun hôpital et la mortalité infantile atteignait 50 % au moment de la conquête, et La population avait à peine de quoi se nourrir.

La France a donné un nom à ce territoire géographique inculte, celui de l’Algérie, par le décret Schneider du 31 octobre 1838. Ne cherchant ni à imposer le français ni la civilisation chrétienne, ce qui fut une erreur, la France laïciste et républicaine, a laissé aux Algériens l’usage de leur langue et leur religion, ce qu’elle n’a pas permis aux peuples des régions de la Métropole, en leur interdisant de parler leurs langues régionales.

Au nom de la laïcité, la France a proposé aux indigènes de les reconnaître à part entière s’ils reconnaissaient le droit républicain identique pour tous. L’immense majorité a refusé pour rester fidèle à la charria, ce qui n’était pas acceptable. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

 

La France à viabilisé les territoires algériens en les irriguant, en asséchant les marécages, dont ceux de la Mitidja qu’elle a transformée en une plaine considéré comme la plaine la plus fertile de l’Algérie.

La France a construit des milliers d’écoles, 50 lycées et 4 facultés qui n’étaient pas réservés aux colons comme le dit cette femme.

Dans le domaine de la santé, la France a procédé à des campagnes massives de vaccination ; formé des médecins et bâti 138 hôpitaux et des centaines de dispensaires.

La France à modernisé les territoires sauvages de l’Algérie en la dotant de 54 000 kms de routes, de 4 500 kms de voies ferrées, de 5 aéroports internationaux et de 23 ports. Elle a construit des usines, des barrages, 4 centrales thermiques, des usines, mis en valeur le pétrole et le gaz algérien qui donne aujourd’hui à l’Algérie 95 % de ses recettes.

 

Avec le temps, les européens les plus industrieux, comme en Métropole au temps de la vente des Biens nationaux, se sont établis sur les meilleurs terres, qu’ils ont travaillé et viabilisé, n’oublions pas que la terre appartient à ceux qui la cultive.

Pour remercier les Français d’avoir construits toutes ces structures humanistes ; les terroristes algériens ont détruit tout cela, soutenus et armés par des révolutionnaires formés par les dictatures communistes d’Union soviétique, de république populaire de Chine, d’Indonésie, du Viêt-Nam, de l’Egypte de Nasser, des pays du Maghreb, de la Yougoslavie de Tito, de la Tchécoslovaquie, de la Hongrie, et déjà des Etats-Unis - qui ont toujours cherché à nous remplacer dans nos colonies – en soutenant la gauche algérienne comme aujourd’hui les islamistes et l’opposition anti Poutine en Russie.

Ces courageux combattants de la liberté ont alors déclenché une effroyable guerre terroriste en assassinant et en martyrisant des instituteurs et de petits colons désarmés, beaucoup plus facile à détruire que des militaires armés. Est-ce cela l’héroïsme du FNL ?

 

Dans l’année qui précéda la Toussaint rouge dans les Aurès, en 1954 qui marqua le début de la guerre, ce ne sont pas moins de 53 attentats anti français qui furent commis contre des braves gens (instituteurs, commerçants, agriculteurs, consommateurs dans des cafés). Leurs crimes étaient perpétués avec la complicité de transfuges, de collabos du parti communiste français renouant avec les habitudes prises du temps du pacte germano-soviétique. Ces traitres, les porteurs de valise se nommaient Daniel Timsit, militant du parti communiste qui rejoignit le FLN et mit en place un réseau de laboratoires de fabrications de bombes destinées à assassiner ses compatriotes. L’aspirant Henri Maillot, autre communiste, trahit la France en désertant avec un camion d’armes et de munitions qu’il remit aux rebelles pour assassiner ses compatriotes. Luttant contre les troupes françaises auprès de ses complices du FLN, il fut heureusement pris et neutralisé puis fusillé, juste châtiment. Citons encore Danièle Mine, poseuse de bombe du FLN, responsable de l’attentat du Milk Bar à Alger, qui fit tant de victimes parmi la jeunesse innocente qui le fréquentait ; Pierre Ghenassia, un jeune militant communiste, etc. La liste serait longue.

 

La révolution algérienne que l’on peut comprendre, fut l’enjeu de luttes internes pour la prise du pouvoir, et d’innombrables victimes. Le FLN, l’organisation la plus extrémiste s’imposa. Tout à fait minoritaire au début, il domine les autres groupements nationalistes algériens, par les massacres, la terreur, la torture, les mutilations et les menaces de mort, le racket, contrôlant ainsi les populations civiles qui voulaient profiter de l’effroyable colonialisme français. Quelques uns de ces massacres organisés, eurent même des conséquences dramatiques destinés à créer des points de non retour, comme celui d’Halia, petit village minier près de Philippeville en 1955, qui provoqua une réaction sauvage des colons terrorisés, selon les méthodes utilisées partout par les communistes.

 

En fait, les prémices à la rébellion, avaient eut lieu le 8 mai 1945. Des manifestations furent réprimées par la police, à Sétif et Guelma. Elles avaient dégénérées et 27 européens avaient été assassinés. L’armée régulière, avait rétablit l’ordre par une sévère répression qui poussa les nationalistes algériens à se révolter contre la France. Le nombre de morts fut officiellement de 1 500, ce qui est déjà énorme, mais non de 45 000 comme l’affirme mensongèrement le pouvoir en place aujourd’hui à Alger. La réalité pourrait être de 20 00 victimes. Cette répression aveugle radicalisa les nationalistes mais la paix fut rétablie pour dix ans. L’absence de réforme par les gouvernements successifs de la IVème République et l’opposition obstinée d’une partie des colons qui ne voulaient rien céder furent la cause des malheurs à venir également.

Alors que la guerre était gagnée militairement par l’armée française Charles de Gaulle trahissant ses engagements, abandonna trois départements français qui furent livrés à la barbarie sanguinaire du FLN. C’est ainsi qu’ils exterminèrent sans difficultés, des milliers de colons et d’Algériens fidèles à la République française malgré son abandon, leur abandon.

 

Dès le mois suivant, les accords d’Evian de mars 1962, le FLN se livra sur le territoire à une politique de terreur effroyable pour faire fuir les Européens qui avaient le choix entre « la valise ou le cercueil ». Des centaines de personnes furent enlevées, torturées et exécutées. Aujourd’hui encore, 1 700 Européens sont toujours portés disparus. Le 5 juillet à Oran, une manifestation dégénéra en chasse à l’Européen. Pendant plusieurs heures, plus de 700 pieds-noirs furent enlevés et massacrés « sous les yeux » des 1 800 soldats de l’armée commandés par le général Kast, déshonneur de l’armée française, qui avait reçu l’ordre de ne pas intervenir et de rester consigné dans ses casernes. « Par balle pour les plus chanceux, rapporte Guillaume Zeller, au couteau, à la hache ou au rasoir pour la majorité ». Aujourd’hui leurs cadavres n’ont toujours pas été retrouvés. Ainsi, fuyant cette barbarie criminelle du FLN, près d’un million d’Européens qui avaient fait l’Algérie moderne s’enfuirent dans l’abandon et l’épouvante.

Dans les jours qui suivirent, le FLN livra au même sort près de 80 000 harkis, ces supplétifs de l’armée française, abandonnés et désarmés une fois encore par Katz qui obéissait à l’ordre de De Gaulle de ne pas intervenir en consignant jusqu’à 17 h, les 18 000 soldats qu’il avait sous ses ordres. Cela n’empêcha pas le général de la division de dormir.

 

En 1960, ces fidèles de l’armée régulière de la République était au nombre de 85 000. Le 19 mars 1962, selon le rapport de l’ONU, 263 000 musulmans étaient engagés au côté des français, soit 60 000 militaires, 153 000 supplétifs dont 60 000 harkis et 50 000 notables francophiles représentant un million de personnes sur huit millions de musulmans. A ces chiffres, il convient d’ajouter 3 000 anciens éléments du FLN et de l’ALN qui s’étaient ralliés à la France. Ils seront tous massacrés après l’indépendance accordée par De Gaulle.

Aujourd’hui l’Algérie créée par la France et les pieds-noirs est devenu un vrai cloaque sous la domination des héritiers du FLN qui ont ruinés un pays prospère par des dizaines d’années de socialisme et de corruption, qui ont entraîné la destruction d’une agriculture autrefois prospère. Autrefois exportatrice, l’Algérie socialiste importe 80 % de sa consommation. Seul secteur prospère, le commerce des hydrocarbures du Sahara donné par De Gaulle permet à la dictature de Bouteflika de se maintenir.

 

A cause de cela, le peuple algérien doit s’exiler en masse en France. Le chiffre de ces nouveaux colonisateurs est estimé à environ cinq million d’individus qui s’installent en France. Malgré les ressources du pétrole, l’Algérie vit encore complètement en dépendance de la France économiquement. Sais-t-on qu’aujourd’hui les cercueils des Harkis souhaitant être enterré dans la terre de leur père, ne sont pas autorisé par les autorités de fait, à être débarqué et que de jeunes algériens sont en prison pour avoir défilé avec un drapeau français.

Pour le gouvernement issu du FLN, la France doit rester l’ennemie, sa barbarie et ses crimes demeurant le fondement de sa légitimité au pouvoir dans ce pays où la démocratie n’est qu’un mot. Ainsi les anciens terroristes s’accrochent par tous les moyens au pouvoir, dans une ambiance de gabegie, de prévarication, de racket et de tyrannie politique.

 

Sais-t-on que dans cette grande république « démocratique », l’armée algérienne est issue seulement d’une partie de la population et ne se recrute que dans les mêmes villages, les mêmes clans, les mêmes familles ?

 

 

chris

Publié dans Histoire

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