La dette et le contrôle de l'argent du peuple

Publié le par Christophe

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Alors que la dette publique a augmenté de 15,8 milliards d’euros entre le 3e et le 4e trimestre 2012 et que l'affaire Cahuzac vient de succéder à la crise Chypriote, l'état n'en démord pas et continu à prendre les Français pour des cons qu'il faut entraver avant de les plumer.
Au nom de la lutte contre la fraude, l’Etat renforce les moyens de contrôle et l’usage des espèces.
Cette mesure décidé le 11 février dernier n'a pas fait grand bruit mais après ce qui s'est passé à Chypre, elle devient tout à coup plus inquiétante...
Prenant le prétexte de la « fraude »le pouvoir socialiste s’apprête à mettre en place une batterie de mesure de contrôle, de surveillance et de centralisation d’informations.
L'argent sera ainsi un peu plus bloqué sur les comptes et les épargnes, ce dernier dont le plafond a été récemment élevé, rendant une éventuelle taxation plus juteuse...
 
 
La dette se porte bien. Merci.
 
À la fin du quatrième trimestre 2012, la dette publique s’établit à 1 833,8 milliards d’euros.
La dette publique augmente de 15,8 milliards d’euros entre le 3e et le 4e trimestre 2012.
Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe à 90,2 %, en augmentation de 0,3 point par rapport au trimestre précédent.
Exprimée en pourcentage des recettes, elle se situe à 243.60% des recettes publiques (284.4Mds€ de recettes inscrites au budget général + 110Mds€ de recettes de la fiscalité (impôts et taxes)locale).
Pas plus tard que le 26 mars dernier, la France a placé 4,5 milliards d’euros à 30 ans au taux historiquement bas de 3,26%. Cela veut clairement dire que nos enfants et les enfants de nos enfants rembourseront les dettes que l’État est en train de contracter pour….. son fonctionnement de 2013!
 
 
Le gouvernement veut limiter à 1000€ maximum les paiements en espèces…
 
Matignon a annoncé lundi 11 février dernier qu’il voulait abaisser à 1.000 euros par achat, contre 3.000 euros aujourd’hui pour les résidents fiscaux, le plafond pour lequel un paiement en espèces est autorisé, lors d’un Comité national de lutte contre la fraude. Ce seuil sera de 10.000 euros pour les non-résidents, contre 15.000 euros par achat aujourd’hui.
Lors de ce comité qui s’est tenu à Matignon, le Premier ministre a affirmé avoir mis à l’étude des « mesures nationales de lutte contre la fraude, qui pourraient être adoptées avant la fin de l’année 2013 ».
 
 
Ce n’est pas la seule mesure qui sera prise
 
On y apprend aussi qu’un fichier centralisé des contrats d’assurance vie sera mis en place et que la présence de « code à barres 2D » (appelé par ailleurs, QR-Code ou Flashcode) sera rendue obligatoire sur les justificatifs de domicile.
 
 
La France au diapason du totalitarisme de l’Europe
 
La Commission européenne a déposé, mardi 5 février un projet de directive pour abaisser le plafond de règlement en espèces de 15 000 à 7 500 euros. Les paiements au-delà de ce seuil seraient rendu « suspects » et rentreraient dans le champ d’application du Groupe d’action financière (Gafi). L’argument est toujours le même, Bruxelles veut ainsi lutter contre le trafic et le blanchiment d’argent, bref, les fraudes fiscales.
 
 
Berlin fait de la résistance
 
Peu adeptes des cartes de crédit et complètement étrangers aux chèques, les Allemands sont habitués à régler en liquide, et 80% des paiements se font en espèces. Pour preuve de la grande circulation des espèces outre-Rhin : 43,2% de l’argent fiduciaire créé dans la zone entre 2002 et 2009 provient de l’Allemagne. La France, elle, n’a produit que 9,5% de la monnaie émise sur la même période.
L’attachement allemand à l’argent liquide s’explique pour des raisons tant historiques que culturelles, la protection des données personnelles étant un thème très sensible outre-Rhin. Nombreux sont ceux qui ont peur de voir leurs achats par carte bancaire suivis à la trace. Il faut dire que la moitié de l’Allemagne a connu la Stasi et les plus anciens la Gestapo.
 
 
Les billets de 500 euros dans le collimateur
 
L'existence des coupures de 500 euros, est remise en question. La France a fait cette proposition dans un communiqué destiné à la Commission européenne et émanant début décembre du ministère de l’Economie. Seulement voilà, les billets de 500 euros ont été voulus, à l’origine, par l’Etat allemand, qui produit près de 50% des coupures de ce type injectées dans l’économie européenne. Les billets de 500 euros représentent près de 300 milliards d’euros, soit un tiers des 900 milliards d’euros en circulation en 2012.
   

Pourquoi réellement supprimer le billet de 500 euros ? Pour lutter contre l'exil fiscal !

 
 
Pour finir sur quelque chose de plus gay, sachez que le président de la République vient de conclure un accord avec Cetelem pour le financement de notre intervention au Mali! Nous sommes en mesure de vous présenter la photo officielle de l’accord:
Hollande-et-cetelem 

chris

Publié dans Décryptage

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